Ce titre peut paraître excessif, mais c’est toujours mieux que « ce monde pitoyable ». Magie de la langue française qui nous propose des subtilités qui tiennent à peu de choses…
Impitoyable, pour les enseignants soumis à des restrictions budgétaires et à un stress liés aux rythmes scolaires. Impitoyable, pour les élèves soumis au diktat des notes et à la sélection. Impitoyable, pour les parents soumis à la nécessité de réussite de leurs enfants et à l’autorité des profs qui remplace l’incapacité de certains géniteurs à imposer une discipline à la maison. Impitoyable, pour les politiques soumis à la réalité d’un monde économique qui n’a pas compris les enjeux de l’éducation.
J’espère que ces dessins ne sont pas pitoyables. Ils sont le fruit d’une longue collaboration avec la revue l’ÉDUCATEUR. Ce sont des dessins de société qui nous concernent toutes et tous. À prendre avec humour, bien sûr.
